Il est 21h, le taxi file vers le club où nous devons jouer le lendemain. Nous avons rendez-vous avec « Chinatown », un groupe québécois avec qui nous devons partager la scène dans le cadre des journées de la francophonie. Ce soir c'est le groupe chinois du club qui anime la soirée. Composé de musiciens de Mongolie intérieurs et de chinois, ce groupe joue à la fois des morceaux de variétés internationales et des morceaux mongoles que proposent 7 musiciens.
Nos canadiens nous accueillent avec de larges sourires. Nous échangeons quelques point de vue sur l'organisation du concert du lendemain tout en appréciant mutuellement nos forts accents respectifs. Groupe de pop rock, Chinatown ravie par sa bonne humeur et son soucie de vouloir jouer au dandy...
Le lendemain, après une matinée passée à visiter un temple taoïste et le quartier tibétain, nous effectuons la balance en présence de deux musiciens mongoles de la veille. Le guitariste est très vite attiré par le banjo de David. 2 minutes plus tard nous jouons ensemble un thème russe que Karine a reconnu. Sourires, baragouinage franco-anglo-mongole font de cette rencontre un moment unique et spontané. Il nous reste le temps de filer vers le quartier des magazins de musique. Julien, un des profs de l'AF marié à une chinoise, a tenu à nous rencontrer. Il est musicien lui même et se passionne particulièrement pour l'accordéon. Karine, peu avare de ses connaissances historiques, mécaniques, « fanatiques » de son instrument, échange longuement avec lui. Nous rentrons dans le premier magazin. Nous assistons émerveillés à un cours de harpe chinoise. Dèrière une partition, se cache une petite fille qui griffe de ses onglets les cordes de ce bel instrument. Collée à elle, son professeur tantôt lui souflant les erreurs à ne pas comettre, tantôt lui déplaçant la main quand il le faut, mélange la transmission écrite et orale. L'enseignement se fait devant les clients, sans aucune gène apparente.
Avant notre voyage, Karine nous faisait part de son désir de rencontrer l'ancètre de l'accordéon ; le « cheng ». Instrument à vent utilisant la même technique de lamelle interne, le « cheng » a une sonorité mélangeant différents timbres qui rappellent l'harmonica, le mélodica et bien sur l'accordéon. Emue, comme une petite fille devant l'objet tant attendu, Karine essaie plusieurs modèles. Après de long marchandages, Karine hésite et nous repartons sans l'instrument. L'accordéoniste de Rue d'la Gouaille sait qu'à Shangaï il y aura plus de choix... Mais quand même nous sentons une petite crainte à ne pas en retrouver.
Nous ouvrons la soirée devant un public dissipé, puis nous découvrons le répertoire des Chinatown. Mélodies simples, texte au premier degré, Chinatown sort un peu déçu de leur premier concert. Il regrette d'avoir joué si aproximativement pour ce premier rdv.
Nous finirons en fin de soirée par une jam session où musiciens mongoles, chinois, canadiens et français seront réunis sur scène...
Nos canadiens nous accueillent avec de larges sourires. Nous échangeons quelques point de vue sur l'organisation du concert du lendemain tout en appréciant mutuellement nos forts accents respectifs. Groupe de pop rock, Chinatown ravie par sa bonne humeur et son soucie de vouloir jouer au dandy...
Le lendemain, après une matinée passée à visiter un temple taoïste et le quartier tibétain, nous effectuons la balance en présence de deux musiciens mongoles de la veille. Le guitariste est très vite attiré par le banjo de David. 2 minutes plus tard nous jouons ensemble un thème russe que Karine a reconnu. Sourires, baragouinage franco-anglo-mongole font de cette rencontre un moment unique et spontané. Il nous reste le temps de filer vers le quartier des magazins de musique. Julien, un des profs de l'AF marié à une chinoise, a tenu à nous rencontrer. Il est musicien lui même et se passionne particulièrement pour l'accordéon. Karine, peu avare de ses connaissances historiques, mécaniques, « fanatiques » de son instrument, échange longuement avec lui. Nous rentrons dans le premier magazin. Nous assistons émerveillés à un cours de harpe chinoise. Dèrière une partition, se cache une petite fille qui griffe de ses onglets les cordes de ce bel instrument. Collée à elle, son professeur tantôt lui souflant les erreurs à ne pas comettre, tantôt lui déplaçant la main quand il le faut, mélange la transmission écrite et orale. L'enseignement se fait devant les clients, sans aucune gène apparente.
Avant notre voyage, Karine nous faisait part de son désir de rencontrer l'ancètre de l'accordéon ; le « cheng ». Instrument à vent utilisant la même technique de lamelle interne, le « cheng » a une sonorité mélangeant différents timbres qui rappellent l'harmonica, le mélodica et bien sur l'accordéon. Emue, comme une petite fille devant l'objet tant attendu, Karine essaie plusieurs modèles. Après de long marchandages, Karine hésite et nous repartons sans l'instrument. L'accordéoniste de Rue d'la Gouaille sait qu'à Shangaï il y aura plus de choix... Mais quand même nous sentons une petite crainte à ne pas en retrouver.
Nous ouvrons la soirée devant un public dissipé, puis nous découvrons le répertoire des Chinatown. Mélodies simples, texte au premier degré, Chinatown sort un peu déçu de leur premier concert. Il regrette d'avoir joué si aproximativement pour ce premier rdv.
Nous finirons en fin de soirée par une jam session où musiciens mongoles, chinois, canadiens et français seront réunis sur scène...
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