jeudi 15 mai 2008

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jeudi 1 mai 2008

25, 26 & 27 Mars - Ulaanbaatar

Comme souvent la veille du concert, nous passons à l’Alliance Française et cette fois c’est une conférence de presse qui nous y attend. Nous rencontrons alors un genre de Philippe Manoeuvre mongole, deux journalistes de presse écrite et l’équipe de télé qui nous propose de nous suivre sur les deux jours.
Le soir, nous les retrouvons au restaurant où nous assistons au concert du groupe Altan Urag, mélangeant chant diphonique, rock et instruments traditionnels voire ethniques, on compare leur démarche à la notre même si eux poussent quasiment jusqu’au métal !
Le jour du concert, nous passerons une partie de l’après midi dans la boite de nuit à triturer le matériel et à motiver les techniciens pour pouvoir assurer le concert du soir, quelques minutes avant d’entrer sur scène, il nous manque toujours un pied de caisse claire et un pied de micro chant pour Karine. La routine quoi...
Le groupe résidant comme d’habitude est habitué à son petit « train train » et Morvan jouera ce soir là sur le seul ampli disponible : le plus petit ampli basse du monde ! La configuration ne nous permet pas de positionner la batterie en avant scène et la lumière (à tendance stroboscopique) est du plus mauvais effet même pour nos propres yeux ! Mais nous nous adaptons à cette ambiance de boîte de nuit, le public venu nombreux et l’annonce faite que nous serions le premier groupe de rock français à jouer en Mongolie (à vérifier) nous « regonflera » pour cette ultime représentation en Asie !

Cette soirée se conclura par une entrevue avec le consul et l’ambassadeur sur place fort sympathique et un « boeuf » avec le groupe Altan Urag venu à son tour nous écouter. On se fait jurer que nous ferons tout pour essayer de les inviter à jouer en France ! Cette étape mongole nous marquera peut-être encore d’avantage que toutes les précédentes surtout qu’une escapade (grâce à notre guide Khuyagaa) dans les steppes à dos de cheval, un déjeuner, un mini-concert et notre rencontre avec une famille dans une yourte remplira ces derniers moments d’émotions inoubliables. Le bendir (tambour à cadre) de Karim fera même une étape prolongée car son voyage se terminera dans les mains d’un des enfants de la famille.