mardi 8 avril 2008

Jeudi 20 Mars – Dalian

Arrivés la veille au soir après une journée de visite dans le vieux quartier de Tsingtao, Dalian nous réserve bien des surprises… Certains d’entre nous vont faire un tour de repérage sur les lieux du concert le soir même de notre arrivée et le bilan est mitigé. Une sono de Karaoké qui ne supportera pas notre niveau sonore, une batterie " jouet ", un grille pain en guise d’ampli basse et la patronne du lieu qui certifie que le dernier groupe a joué sans problème sur ce matériel… L’atelier-rencontre du jeudi avec les étudiants de l’Alliance Française avait été fixé à 9 h du matin, mais sera heureusement décalé à 10 h !
Nous voilà partis pour la présentation du groupe et des instruments, de nos influences (c’est le 4ème atelier que nous animons, nous commençons à être rodés), nous rencontrons rapidement André, marocain d’origine d’une 50ène d’années… En milieu de cours, nous immigrons dans une salle plus conséquente car le nombre d’étudiants passera d’une vingtaine à 50 personnes.
Après leur avoir appris le refrain du morceau " La Carmeline " et que nous ayons chanté tous en chœur, nous leur demandons de nous interpréter une chanson en chinois (je défie une classe d’étudiant français de chanter ensemble un morceau en français comme cela) .
Après notre traditionnelle invitation à venir chanter avec nous le soir même " sur scène ", la session se terminera sous l’impulsion d’André sur un " ce n’est qu’un au revoir " en chinois et français mélangés.
Nous arpentons ensuite, affamés, les éventuels fournisseurs de sono peu collaborant avec qui nous prenons rendez-vous au bar dans l’après midi pour monter un semblant de sono pour la voix et la contrebasse.
Reste à trouver une batterie et un vrai ampli basse, mais aucun magasin de musique ne veut faire de location de matériel : nous repartons un peu désolés avec une « peau » digne de ce nom pour la caisse claire jouet de Karim.
Un détour par un excellent restaurant japonais plus tard, quand Gaël nous propose une virée à la mer, le moral des troupes nous fait opter pour une mise en place du matériel dans le bar pour certains et une course au change de la monnaie taiwanaise qui nous restait pour les autres.
Nous nous retrouvons donc plus tard au Bug Bar à jouer devant 200 personnes presque entièrement en acoustique ! Une mini-scène et trois mezzanines sur des niveaux différents en hauteur, voici la configuration du lieu qui tient plus de l’arène des gladiateurs que d’un café-concert, ce n’est pas de tout repos de capter l’attention du public et de couvrir le brouhaha ambiant !
Mais la proximité poussée à l’absolu, l’ambiance chaleureuse et notre détermination compenseront largement le manque de décibels. Jennifer, une australienne a basé son restaurant 5 étoiles dans la ville, assiste au concert et nous invite à manger dans son antre pour finir la soirée en beauté à " la riviera "…

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